Améliorer la riposte alors que le Congo marque deux ans depuis le premier cas de COVID-19 dans le pays

Améliorer la riposte alors que le Congo marque deux ans depuis le premier cas de COVID-19 dans le pays

Brazzaville – Il y a deux ans aujourd’hui, la République du Congo enregistrait son premier cas de COVID-19. À ce jour, le pays a signalé 23 987 cas et déplore 378 décès dus au virus.

Au cours de ces deux dernières années, des mesures de santé publique, parmi lesquelles le renforcement de la réponse au niveau des communautés et dans les formations sanitaires ainsi que le renforcement des capacités de la prise en charge des cas sévères, ont été essentiels pour endiguer la propagation du virus. La vaccination a également été renforcée pour aider à maîtriser la pandémie.

Lors de la phase initiale de l’épidémie, le gouvernement du Congo a d’abord instauré l’état d’urgence sanitaire, qui comprenait le confinement, l’instauration d’un couvre-feu, la fermeture des espaces publics, le port obligatoire des masques et le respect de la distanciation physique. Toutes ces mesures ont été adaptées dans le temps en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique du pays.

Pendant toute la pandémie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a renforcé son appui pour l’application des mesures clé de la riposte à la COVID-19 du pays, telles que la surveillance, le dépistage, le traitement et l’engagement à base communautaire. L’OMS a aussi fourni des conseils et expertises techniques conjointement avec ses partenaires, et livré au pays du matériel et des équipements médicaux pour combattre le virus.

« Nos équipes ont été, avec celles du gouvernement, en première ligne pour faire reculer cette pandémie et nous continuons de soutenir tous les efforts que les autorités nationales entreprennent pour lutter avec efficacité contre la COVID-19 et ainsi assurer la sécurité de la population », a déclaré le Dr Lucien Manga, représentant de l’OMS en République du Congo.

La vaccination reste une arme puissante contre cette pandémie. L’OMS s’efforce, avec les organisations partenaires, d’accompagner l’action des autorités nationales afin de renforcer l’adhésion à la vaccination dans le pays. Jusqu’à présent, 680 376 personnes, soit 11,77 % de la population, ont été vaccinées. D’avantage d’efforts sont nécessaires pour atteindre une plus large partie de la population et la protéger du risque de maladie grave et de décès.

« La COVID-19 a déstabilisé notre système de santé en accroissant la vulnérabilité des populations », a déclaré Monsieur le premier Ministre Anatole Collinet Makosso. « Malgré la convergence des efforts mondiaux qui ont abouti à la vaccination, au temps fort de la pandémie, le confinement a été pénible pour la population, mais le gouvernement de la République, par le biais du Ministère de la santé et de la population et les partenaires de développement, a pris des mesures d’accompagnement pour garantir l’accès aux services de santé, rendre disponible et accessible à tous les Congolais des soins de base de qualité, redynamiser les districts sanitaires et engager la réforme hospitalière. Par ailleurs, la pandémie a été l’occasion de démontrer l’importance de la préparation pour riposter efficacement aux urgences sanitaires. »

Pour le Dr Lucien Manga, représentant de l’OMS au Congo, « les deux dernières années nous ont mis à rude épreuve au niveau sanitaire et a permis à l’OMS de se réinventer pour s’adapter aux défis particuliers que pose le travail au niveau opérationnel. Nous avons la conviction que nous sommes en train d’y parvenir et de renforcer notre système de santé afin qu’il soit plus résilient aux futures urgences. »

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